Lors d’un deuil, il est fréquent de vouloir s’accrocher à ce qui reste : des vêtements encore imprégnés d’une odeur familière, des photos, des objets du quotidien. On les garde « au cas où », pensant qu’ils nous aideront à tenir. En réalité, ces objets peuvent figer le lien avec le passé et freiner la cicatrisation émotionnelle.
D’un point de vue psychologique, conserver coûte que coûte les affaires d’un proche peut bloquer le processus naturel du deuil. Cela crée une sorte de « bulle temporelle », où l’on retarde inconsciemment l’acceptation de la perte. Pourtant, même si ce chemin prend du temps, il est nécessaire pour retrouver une paix intérieure.
Faire de la place pour accueillir l’après






