Un risque inquiétant lié à un médicament pris par des millions…

Quel est le médicament qui inquiète autant ?
Les conclusions sont sans appel. Relayées par Medscape, elles mettent en évidence que les personnes traitées par les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) présentent « un risque accru de 83%« de développer un NEN gastrique. Cela est particulièrement marqué pour « les moins de 65 ans« . Parmi les IPP pointés du doigt et disponibles en France figurent « l’ésomeprazole (Inexium®), l’oméprazole (Mopral®, Zoltum®), le lansoprazole (Lanzor®, Ogast®), le pantoprazole (Eupantol®, Inipom®) et le rabéprazole (Pariet®), ainsi que leurs génériques », comme le rapporte Le Journal des Femmes dans un article récent.

Tous ces médicaments ont le même objectif, celui de réduire l’acidité de l’estomac. C’est justement ce mécanisme qui pose problème. En ingérant les IPP sur le long terme, l’estomac va réagir en se mettant à produire une grande quantité d’hormones appelées gastrine. Or, c’est justement cette augmentation anormale qui est suspectée de stimuler la croissance de certaines cellules de l’estomac pouvant ainsi entraîner le développement de tumeurs.

Faut-il vraiment arrêter ce médicament ?