Lina n’a pas hésité une seconde. Elle a appelé les secours, expliqué calmement la situation, et a pris le relais quand ma voix tremblait trop. Elle me tenait la main pendant que j’essayais de repousser les scénarios catastrophes qui défilaient dans mon esprit.
Quand l’ambulance est arrivée, j’étais en panique totale. Elle aurait très bien pu retourner à ses achats, reprendre le fil de sa journée. Au lieu de cela, elle est montée avec moi, m’a parlé tout au long du trajet, et a tenté de me faire sourire en partageant des anecdotes sur ses propres grossesses.
Je me souviens encore de sa phrase :
« Tant que tu n’es pas entre de bonnes mains, je ne bouge pas. »
À l’hôpital : de la peur au soulagement






