« Je peux jouer pour une assiette ? » — Le jour où une fillette affamée de 12 ans s’est assise au piano… et a réduit au silence une salle pleine de gens riches

Ce soir-là, poussée par la faim, Camille suivit l’odeur d’un banquet jusqu’à l’hôtel. Pieds nus, vêtue de haillons, elle s’approcha timidement des portes, fascinée par le piano à queue trônant au centre de la salle.

— S’il vous plaît… je peux jouer contre une assiette de nourriture ? murmura-t-elle.

La salle se figea. Quelques rires étouffés fusèrent. Mais au milieu de cette indifférence, une voix douce s’éleva :
— Laissez-la jouer, dit M. Laurent Caron, célèbre pianiste et fondateur de la soirée.

Quand le silence devient symphonie