Fatigué, impopulaire, de plus en plus erratique : rien ne va plus pour Donald Trump

Un autre épisode a provoqué un tollé : l’ordre présumé du secrétaire à la Défense, Peter Hegseth, d’achever deux survivants d’un bateau de narco-trafiquants ciblé par une frappe américaine — un acte assimilable à un crime de guerre.

L’« affaire Epstein » a achevé d’embraser les tensions internes : Trump a dû se plier à l’exigence des élus républicains du Congrès et autoriser la publication des documents liés à Jeffrey Epstein. Les hésitations de la Maison-Blanche ont contribué à la rébellion de Marjorie Taylor Greene, désormais en rupture totale avec le président.

À cela s’ajoutent les signes visibles d’usure physique et mentale. Un article du New York Times évoquant ses possibles troubles cognitifs l’a mis hors de lui. Pour le journaliste Greg Sargent (The Daily Blast), le mythe fondateur de Trump — celui d’un homme fort, dominateur et invincible — est en train de s’effondrer. Une perception de faiblesse pourrait, dit-il, faire s’écrouler tout son « château de cartes politique ».

Un discours de plus en plus extrême
Acculé, Trump réagit avec virulence. Humilié par la partielle du Tennessee, où il avait déclaré que « le monde entier observe cette circonscription », le milliardaire refuse pourtant le rôle du canard boiteux. Face à l’adversité, il plonge dans le déni, affirmant fin novembre :
« JE VIENS D’OBTENIR LES MEILLEURS RÉSULTATS DE SONDAGE DE MA CARRIÈRE POLITIQUE ! »