En effet, une nouvelle procédure va s’ajouter au contrôle technique traditionnel, avec des implications concrètes pour les automobilistes. Comme le soulignent nos confrères de Pleine Vie, cette réforme introduit une prise en compte systématique des rappels constructeurs jugés critiques, ce qui constitue une étape importante dans la lutte contre les véhicules dangereux encore en circulation.
Concrètement, les centres de contrôle devront vérifier si un véhicule se trouve concerné par notamment ceux impliquant des airbags Takata en “ stop drive ” par exemple. Dans ce cas précis, si le rappel n’a pas eu lieu dans un garage agréé, cela entraînera automatiquement une contre‑visite avec interdiction de circulation tant que la réparation n’a pas été faite. Le ministère de la Transition écologique précise que cette mesure ne concerne que les défauts les plus dangereux pour la sécurité des usagers. Pour les rappels moins graves, le contrôleur indiquera simplement l’existence du rappel sur le procès‑verbal, sans entraîner de contre‑visite immédiate.
Ce changement vise à renforcer l’efficacité des campagnes de rappel, en s’assurant que les automobilistes ne continuent pas à rouler avec des équipements susceptibles de mettre leur vie en danger. Les propriétaires se retrouvent encouragés à vérifier dès maintenant si leur véhicule s’avère concerné par un rappel critique, afin d’éviter toute surprise lors de leur prochain contrôle et, de fait, mal commencer l’année 2026.






